01 Jan Le Facility Management, c’est quoi ?
Notre définition du facility management
Le Facility Management (FM) est un terme anglo-saxon apparu en France dans le milieu des années 80 et dont personne ne s’accordera parfaitement sur sa définition. Sa traduction linguistique est « gestion de l’installation ». Il paraît pourtant plus pertinent de le traduire par « gestion des installations ».
En France, le Facility Management a tout d’abord été employé pour définir les opérations d’externalisation de l’informatique des entreprises. C’est dans les années 2000 que ce terme a repris tout son sens. Phénomène apparu dans la fin du XIX siècle aux Etats-Unis et en Angleterre, le terme Facility Management n’est pourtant employé en France que depuis les années 60. Il recouvre La notion de « facilities », littéralement installations, équipements ou infrastructures. La gestion des « facilities » a pour but de recentrer l’entreprise utilisatrice sur son cœur de métier. C’est vulgairement le fourre-tout que représentent les services généraux des entreprises.
Selon le Syndicat Professionnel des Entreprises de Multiservice Immobilier (SYPEMI) le Facility Management correspond à : « un processus intégré venant en support d’une organisation pour améliorer son efficacité par le management et la prestation de services supports convenus, ces services visant à créer l’environnement approprié nécessaire à l’obtention d’objectifs en constante évolution »[1].
Pour nous, le Facility Management est plus profond que cette définition très technique, très fonctionnelle, très tayloriste. Le FM permet l’aménité du patrimoine. Nous partageons la description d’aménité de M. Xavier Baron: « nous comprenons par aménité l’ensemble des caractéristiques d’un environnement, d’un lieu ou d’un espace, tout à la fois propre à soutenir les activités appropriables et appropriées à ses utilisateurs [2]». Nous sommes aussi alignés sur sa définition du Facility Management : « La valeur ajoutée du FM dépasse en effet largement celle portée par la définition intrinsèque des services : une mise à disposition temporaire d’équipements ou de compétences. Le FM a la capacité à modifier favorablement l’état des bénéficiaires finaux, c’est-à-dire, à valoriser et développer l’actif immatériel que représente tous les autres, travailleurs et acteurs de l’écosystème de production »[3]
Le Facility Management n’est pas pour nous qu’une bonne idée de modèle d’affaire. C’est aussi la possibilité de participer à un projet d’intérêt commun indispensable, de mettre nos compétences aux services des autres, de rendre l’espace public agréable. De participer indirectement à l’émancipation et au bonheur de chacun tout en nous consacrant à nos passions : l’entreprenariat, l’architecture, l’acte de bâtir et l’histoire car chaque lieu a une histoire à considérer.
Nous aimons définir notre activité par une succession de métiers simples et indispensables, pourtant peu considérés dans notre société. Notre vision de FACILITIES c’est d’être l’intendant, le concierge et le dépanneur du patrimoine bâti.
« Notre vision de FACILITIES c’est d’être l’intendant, le concierge et le dépanneur du patrimoine bâti »
Intendant sous cette définition : « Un intendant est, au sens premier, l’administrateur d’un territoire ou d’une institution ; la fonction a recouvert des missions différentes selon le contexte. Par extension, le terme a désigné une personne chargée de diriger la maison, administrer les biens ou gérer la fortune d’une autre. »[4]
Concierge pour la notion de régie, vigie et astreinte du patrimoine. Être proche des utilisateurs et de leurs besoins, écouter, partager nos connaissances, prendre le temps d’expliquer, chercher les solutions les plus adaptées, comprendre le fond du problème, veiller à la bonne utilisation des biens matériels ou des services immatériels, entretenir et embellir les lieux et les espaces, faciliter le quotidien de tous est notre vision de la conciergerie.
Dépanner est un verbe transitif qui ramène donc à la notion de service et sa capacité à modifier favorablement l’état des bénéficiaires finaux. C’est pour nous savoir répondre « oui » aux demandes urgentes ou complexes. Dépanner au-delà de l’acte technique est pour nous de l’ordre de la bienveillance. Bienveillance, valeur indispensable du service dans notre conception. C’est savoir comprendre l’autre et être capable de se montrer attentionné, compréhensif et attentif à ses problèmes. Être proche d’autrui dans les moments difficiles est aussi pour nous une façon d’exprimer un volet de notre responsabilité sociétale.
Concernant notre service FACILITIES, trois secteurs sont couverts par l’offre :
– Les Équipements qui concernent le mobilier urbain proposé par la société R.A.U [1] (Mobilier urbain, mobilier connecté, aire ludique, aire de sport, TEQBALL, toilettes automatiques) mais aussi des équipements spécifiques qui pourraient nous être confiés (chambres froides, automatismes, bornes électriques par exemple),
– Les extérieurs dits aménagements correspondent à tous les aménagements extérieurs qu’ils soient publics ou privés,
– Les bâtiments comprennent toutes les constructions dédiées à recevoir des équipements, des industries, du public ou des employés.
Nous proposons un service de Facility Management « sur-mesure » dont l’expertise technique, l’ingénierie, la coordination des contrats et la régie, vigie et astreintes sont les propositions techniques de notre offre.
La notion de « sur-mesure » n’est qu’une segmentation d’une offre quand on propose un produit. Elle fait aussi partie du positionnement de la marque. C’est-à-dire « l’image, la personnalité que cette marque souhaite donner à l’esprit de la cible marketing pour favoriser sa différenciation [2]»
Dans le monde de l’économie servicielle, le « sur-mesure » a une toute autre dimension selon notre vision.
Si on part du postulat que le service n’est finalement qu’un produit immatériel dont la consommation ne peut être différée de la production, le sur-mesure est bien une segmentation de l’offre.
Toutefois, si on partage dans notre cas la définition du Facility Management de M. Xavier Baron décrite ci-dessus : « une capacité à modifier favorablement l’état des bénéficiaires finaux, c’est-à-dire, à valoriser et développer l’actif immatériel que représente tous les autres, travailleurs et acteurs de l’écosystème de production », le « sur-mesure » n’est finalement plus une segmentation de l’offre mais bien L’UNIQUE réponse possible permettant de satisfaire pleinement les attentes exprimées ou implicites du bénéficiaire final. La valeur réelle du FM ne réside pas tant dans l’exécution d’une prestation technique que dans son effet sur les bénéficiaires.
- Définition sur le site du SYPEMI- https://sypemi.com/metiers/
- Management Review- www.lexpansion.com – févier 2016
- Revue Cadre CFDT n°4716- Décembre 2016
- Définition WIKIPEDIA – https://fr.wikipedia.org/wiki/Intendant
- www.rau.re
- Définition du positionnement par Régine Vanhemms lors du séminaire Stratégie de vente Omni-Canal de l’ESCP en novembre 2019: Stratégie Omni-Canal
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